Les tarifs et les nouvelles inquiétantes vous empêchent de dormir?

Depuis le début de l’année, l’actualité est marquée par les tarifs douaniers, la situation géopolitique, les tarifs douaniers, l’incertitude des marchés et encore les tarifs douaniers. À cela s'ajoutent désormais de nouvelles élections fédérales. Personne ne connaît les effets à long terme sur l’économie, et encore moins sur le monde, mais les incertitudes et bouleversements poussent parfois les gens à tout changer dans leurs portefeuilles.

La clientèle revient souvent sur le sujet et la réponse de notre équipe-conseil reste la même : pensez à autre chose si vous pouvez. Aussi dramatiques soient-elles, les nouvelles ont souvent peu d’effet sur les portefeuilles, notamment s’ils sont bien diversifiés et adaptés à votre niveau de risque. Si les choses devaient empirer, dans le cas où vous investissez à long terme, même les pires nouvelles devraient peu vous faire dévier de vos aspirations de retraite.

En fait, la plupart des études (en anglais seulement) montrent que votre pire ennemi n’est pas le repli du marché, mais bien votre réaction à celui-ci. Pourquoi? Parce que devant chaque fluctuation, notre cerveau ne garde pas son calme : il entre en mode d’aversion aux pertes – un phénomène financier connu. Sournoisement, l’éventualité d’une perte semble pire que les bienfaits d’un gain potentiel.

En réalité, l’incertitude et la volatilité sont fréquentes. Depuis la crise financière de 2008, nous avons connu un long marché haussier ponctué d’une trentaine de baisses, comme celle en début d’année. Historiquement, les marchés ont perdu 5 % presque chaque année et 10 % ou plus presque deux années sur trois. Chaque baisse a pu paraître effrayante, mais laisse généralement peu de séquelles sur votre portefeuille.

Notre conseil est le même que d’habitude : évitez les distractions, peu importe comment.

L’important, c’est d’élaborer un plan, et de le respecter scrupuleusement, même si c’est difficile! C’est pourquoi nous recommandons souvent l’investissement automatique, qui consiste à prélever des cotisations REER sur chaque paie ou à investir de l’argent sur certains actifs chaque mois, et ce, sans vous laisser influencer par vos émotions.

Pour certaines personnes, il suffit de ne plus regarder les rendements sur un mois, mais bien depuis la création du portefeuille. Une vue d’ensemble a le don de rassurer. D’autres personnes sont capables d’ignorer complètement le solde de leur compte jusqu’à ce que la tempête soit passée.

Chaque personne est différente et a sa propre façon de composer avec la frayeur. Alors, si vous avez suivi nos conseils ou tapissé vos murs du graphique ci-dessus et que les mauvaises nouvelles vous empêchent encore de dormir, recherchez une bonne oreille et de bons conseils financiers jusqu’à ce que les manchettes et les marchés soient positifs.